Flash Back, "retour sur le départ"

Publié le par yoy

De Paris à Buenos Aires...

 

 

 

 

Deux  invités du blog m’ont demandé de parler en  quelques mots de mon départ. Celui-ci s’est déroulé le lendemain de la coupe du monde de football, le lundi 10 juillet. Et pour cause, je ne voulais pas assister à Buenos Aires à une finale Argentine-France ; Las ! Alors que l’on pensait que la France n’irait pas au bout de l’aventure, c'est-à-dire en finale, c’est bien l’Argentine qui fut éliminée avant ce stade. C’est donc ce lundi que ma vie bascula pour un an. Au revoir petite sœur, porte toi bien, au revoir maman puis à 22h au revoir papa, qui m’avait gentiment emmené à l’aéroport. Une semaine auparavant c’était au revoir le grand frère, Alex et Lou.

 

 

 

 

L’avion AF0416 a décollé à 23h15 de Charles de Gaulle direction Santiago du Chili via Buenos Aires. Inutile de vous dire que l’avion été plein. Il y avait essentiellement des personnes sur le retour donc beaucoup d’Argentins. Ce qui fut une surprise, je m’attendais à voir beaucoup plus de français.

 

 

 

Au bout d’une heure d’avion, mon voisin, Espagnol ayant sa famille en Argentine et ayant un passeport Italien, cessa toute conversation avec moi, il est vrai que je ne comprenais rien en Anglais et il faut être honnête, rien non plus en Espagnol. Je décida de m’atteler avec nervosité aux diffèrent jeu mis à disposition. Pendant 3 heures, je jouais à « Qui veut gagner des millions », j’ai tout de même été jusqu'à la 9eme question, pas si mal. Je m’amusais très souvent à regarder l’écran géant pour voir où l’avion se situait. Nous sommes passés au nord de la capitale, une demi heure plus tard on passait les collines du Perche, puis l’avion a longé pendant très longtemps les cotes Espagnoles et Portugaises, d’Afrique avant d’aller plein sud. Sinon, habitant Toulouse, ne vous attendez pas à ce que je vous dise que j’ai bien dormi dans ce Boeing, j’y ai en effet très mal dormi, les sièges étant extrêmement serrés, et je fus réveillé très souvent notamment pour manger. J’y ai mangé deux fois notamment des trucs pas très appétissants mais ayant la capacité de te remplir l’estomac sans oublier la boisson.

 

 

 

12h30, heure française le pilote du Boeing nous annonça de remettre notre ceinture, l’avion était dans sa phase d’atterrissage. Il était  7h20 à Buenos Aires et sur les hublots de très grandes avenues se dessinaient. Le soleil commençait à poindre son nez, le jour se levait et l’on voyait sur des kilomètres les voitures. C’est ce qui m’a plus frappé du hublot, ces kilomètres de voitures qui venaient et revenaient sans discontinuer. Des routes à pertes de vue, Buenos Aires nous faisait admirer à coup sûr sa grandeur ! A 7h50, je foulais pour la première fois le sol de l’Amérique du Sud, avec un air très frais qui nous rappelle, qu’il n’y avait pas que l’heure qui avait changé mais également les saisons. En plein été en France, je me retrouvais 14 heures après en plein hivers.

 

 

 

11h30, après avoir fait les 40km qui séparent l’aéroport international de Buenos Aires à la ville et après avoir pris le taxi pour Chill Housse, me voila seul, dans une ville inconnue mais ayant bien la volonté de la connaître et de la dompter… Et ayant eu mes premières difficultés à me faire comprendre.

 

 

 

Yohann

 

 

 

Publié dans La vie à Buenos Aires

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S
Coucou,<br /> J'ai lu tout ton récit, et je me redit que tu as énormément de chance, j'espère qu'un jour c'est moi qui devrait raconter mon voyage^^.<br />  
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T
Ben alors Yoyo ! rien à dire sur les hôtesses ? sur les stewards ? chui déçu !<br /> Moi qui n'ait voyagé qu'avec British Airways, j'ai toujours eu droit à des hotesses habillées avec la robe-blouse qu'avait mon arrière-grand-mère dans les années 70, et des stewards qui devaient bien savoir où ils avaient rangé leur parapluie... oups !
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