Après Buenos Aires...l'Argentine! (1/2)

Publié le par yoy

Pour un touriste qui visite l’Argentine ou pour un étudiant étranger la rengaine est toujours la même. Buenos Aires n’est pas l’Argentine ! Pour ceux qui sont partis de la capitale fédérale d’Argentine pour voir d’autres contrée, Buenos Aires est un bout d’Europe, un peu de Paris, de Londres, d’Italie ou d’Espagne.

 

 

 

Depuis le 11 juillet, je ne m’étais pas aventuré en dehors de Buenos Aires. Par manque de temps essentiellement. Or samedi, je quittais Buenos Aires pour la première fois pour aller dans une ville de 70 000 habitants, une ville sous le nom de Mercedes qui se trouve cependant toujours dans la province de Buenos Aires.

 

 

 

Pourquoi MERCEDES ? Pour comprendre il faut que je vous dise  que l’Argentine a été mon choix de départ pour 2 raisons. L’une d’elle est qu’au point de vue économique et politique ce pays a tellement tout connu que je vous voulez analyser pourquoi tous ces changement. Et puis, il y a une période de ma vie que je ne pourrai oublier. Ma dernière année à Orléans, je l’ai passé avec deux groupes. Dont un que je voyais tous les soirs à la résidence universitaire. Il y avait deux argentins, trois espagnoles, une américaine, deux roumains, et trois français. Pendant un an on mangea ensemble. Je fis donc la connaissance d’une fille venant d’Argentine Eugenia, qui me parla pendant un an de son pays. Au détour d’une conversation je lui dis que j’irai la voir. Chose promie-chose dûe, samedi à 11h30 je rentrais dans l’une des gares de Buenos Aires…direction Mercedes.

 

 

 

En entrant dans la gare, j’étais déjà content de voir autres choses que des bâtiments et des voitures mais jamais je n’aurais cru voir un tel spectacle. Il faut que je vous parle des trains sans plus tarder et de mon voyage. Pour aller à Mercedes je dû prendre deux trains. Le premier m’emmena de Buenos Aires à Moreno dans la périphérie de Buenos Aires. Et le deuxième de Moreno à Mercedes.  Ce qui me surprit dans le premier train fut le grand espace que j’avais devant moi. Nous n’étions nullement à l’étroit comme les trains de la SNCF. Il y avait deux types de wagon, un premier type avec seulement des sièges et ce qui peut caractériser  le deuxième type de wagon et que dans celui ci il n’y avait rien, si ce n’est des crochets pour mettre des vélos. Je rentre donc dans ce wagon, je vois des dizaines de personnes à même le sol et d’autres devant de grandes vitres ouvertes. Je fis de même, je me mis durant un peu plus d’une heure devant une fenêtre. Buenos Aires, la grande, défila devant moi avec son lot de misère mais aussi d’habitants. On pouvait facilement voir les quartiers huppés et populaires.  Ces derniers je les adore, des milliers de personnes allant d’un point à un autre avec des vendeurs de vêtements, de friandises tous les mètres, un quartier qui vit sans aucun doute et qui ne fait pas semblant. Le deuxième train fut le coup de cœur de ma journée. Quand il partit de la gare, j’attendais que les portes se referment, mais elles ne se sont jamais fermées. Je me suis mis sur l’escalier que l’on utilise pour monter. J’étais dans le train mais à l’extérieure en même temps. J’ai pu voir des paysages que je n’avais jamais vus depuis mon arrivée. Des chevaux, des champs a perte de vue, des petits villages et de toutes petites gares tous les 10km. Quel plaisir ce fut de voir ces cheveux qui se trouvaient à quelques mètres de la voie ferrée car ici ils vivent le plus souvent en liberté. A chaque gare sont lot de personnes sortant du train quand celui-ci roule toujours, la technique est de sauter du train mais en ayant une main toujours dans le train et de continuer en courant pour ne pas tomber à terre.

 

 

 

A 14h30 mon périple se terminait, je venais d’arriver dans cette ville de Mercedes

Yohann

 

 

L'exterieur du premier train. Début du périple.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'intérieur du deuxième train. Très spacieux!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Chemin de terre...loin des rues et des avenues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paysage prie du train.

Publié dans La vie à Buenos Aires

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V
Quand je pense que tu n'es pas venu me voir une seule fois à Biarritz (à seulement 300 bornes de Toulouse) !V.
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P
quel voyage
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C
voilà donc la ville de Mercedes??? wouah! ;-)
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